Rose Fredlyne
Angrand détrône Kettia Guillite à Miss Haïti Caraïbes
La miss entourée des deux dauphines
La Miss Haïti Caraïbes
Rose Fredlyne Angrand
La représentante du Cap-Haïtien à la 3e édition de Miss Haïti Caraïbes dont la finale s'est déroulée le samedi 17 septembre à Port-Salut, Rose Fredlyne Angrand a été élue, sans surprise, Miss Haïti Caraïbes, succédant ainsi à Nephtalie Kettia Guillite, qui a représenté Haïti à la grande finale de Miss Caraïbes Hibiscus le 4 décembre 2010 à Saint-Martin.
Haïti: Contrairement
à la deuxième édition au cours de laquelle des voix contestataires se sont
élevées pour mettre en cause les critères d'évaluation, la finale de cette
année s'est déroulée dans le calme et le jury a tranché en faveur de Rose
Fredlyne Angrand, au terme d'une nuit fatidique marquée par de superbes
prestations.
La réticence
du secteur privé des affaires et l'absence du support de l'Etat haïtien à ce
genre d'activité susceptible de soigner l'image d'Haïti à la face du monde
n'ont toutefois pas cassé l'élan des organisateurs dans leur démarche visant
à ajouter au panorama des activités culturelles du pays cet événement glamour
de standard international , qui participe, d'une part, à la vraie relance des
activités dans ce secteur, d'autre part, à l'élaboration d'une offre
culturelle de qualité, véritable planche de salut d'Haïti, singulier petit
pays miné par la corruption et la mauvaise gouvernance.
L'exploit
renouvelé de cette année d'organiser les préliminaires de Miss Hibiscus
Caraïbes dans une petite ville du sud du pays tend vers une démarche de
déconcentration des activités culturelles, selon le président de Miss Haïti
Caraïbes, Paulo Kerlin, affirmant que le temps est venu d'offrir à nos
compatriotes de la province l'opportunité de participer à la vie culturelle
de leur pays.
Rose Fredlyne
souhaite, pour sa part, accomplir des prouesses à Saint-Martin. Faire ce que
ses prédécesseurs, Naika Souffrant et Nephtalie Guillite, n'ont pas pu
réaliser. Si certains concours de talent et de beauté bénéficient d'un
certain support d'une frange du secteur des affaires, les organisateurs de
Miss Haïti Caraïbes affirment avoir réalisé cette édition avec l'appui
financier du directoire du concours et le support logistique de certains
hôtels des Cayes et de Port-Salut.
Penser ou repenser la politique culturelle d'Haïti. Les feux des projecteurs de l'éventuelle reconstruction d'Haïti évitent de peu le champ culturel et les chantiers du patrimoine matériel et immatériel du pays. Cette démarche résultant des pratiques routinières des autorités de l'Etat ne fait qu'affaiblir davantage les efforts entrepris des quelques institutions privées dont les actions ne cessent d'inciter l'Etat à définir une politique culturelle pour le pays, d'initier de grands projets fédérateurs dans ce domaine.
L'Etat
haïtien offre à la culture une fourchette budgétaire qui n'est qu'un simple
pot de chagrin. Force est de constater que cette pitance ne fait pas toujours
l'objet d'une gestion saine. Ces quelques millions de gourdes sont insuffisantes
pour la mise en place de véritables projets culturels viables, capables de
faire pencher la balance du côté de la probabilité d'une industrie
culturelle. Cet argent est parfois alloué au financement de projets bidon
liés au clientélisme et au cousinage.
Ce constat écœurant
de la réalité des choses laisse perplexes ceux qui souhaitent parcourir les
grandes lignes de la politique culturelle de la République d'Haïti dans le
grand livre de projets de la reconstruction.
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lundi 14 novembre 2011
Miss Caraïbes, Haïti 2011
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